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Romano Zanotti

Géométries sensibles

Exposition

21.05 - 29.06.2014

L’art cinétique connait ces dernières années une véritable renaissance en se retrouvant plongé au cœur de la création contemporaine. Après des expositions de renommées telles que « Dynamo », l’an dernier au Grand Palais, ou encore « ERRE, variations labyrinthiques » au Centre Pompidou Metz en 2011, c’est à la Maison des Arts de présenter une figure majeure de ce mouvement, qui n’est autre que l’artiste Romano Zanotti.

 

Peintre italien, né en 1934, Romano Zanotti fait partie de ceux, dans les années 60, qui ont délaissé la figuration pour s’orienter vers des expériences plus sensorielles avec l’abstraction dite « perceptuelle ».

 

Né du futurisme et de l’art abstrait, l’art cinétique prend forme dans les années 1955 suite à l’exposition « Mouvement » à la galerie Denise René à Paris où il fut exposé durant plus de 15 ans avec des partenaires tels que Vasarely, Soto ou encore Agam.

 

Cette pratique, centrée sur l’utilisation de la lumière et du mouvement en exploitant les phénomènes de la vision, laisse alors apparaitre un nouveau mode de composition et une remise en cause de la passivité du spectateur. 

 

C’est une rencontre avec l’historien et peintre, Michel Seuphor, qui fit basculer Romano Zanotti dans ce nouveau monde. En 1967, c’est par son biais qu’il intégrera le groupe CO-MO (Constructivisme et Mouvement) jusqu’en 1972. Outre l’art cinétique, sa discipline se trouve plus particulièrement dans celle de l’art construit. Vaste mouvement, cette pratique se définira chez lui, comme des recherches autour d’un espace de tension  et d’équilibre où la courbe est omniprésente. Très tôt, il travaillera l’expansion des cercles et de la spirale chromatique offrant au regard un tableau en mouvement, fait de vibrations. Ancien chanteur, Romano Zanotti verra dans ses peintures des ondulations de notes de musiques prenant l’apparence de couleurs et de formes qui influenceront la vision, les impressions sensorielles du regardeur. Ces « ressorts sonores » comme il les appellera ne seront autres que des compositions, des variations musicales.

« Je travaille à partir des rythmes que j’entends,

aux structures sérielles que je mets en place »

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